Du 27 juillet au 21 septembre, le rendez-vous musical au coeur du centre-ville se poursuit pour la sixième saison. Autant de rencontres entre public et artistes sur la place Bourradet, sur fond de musiques du monde.
« L’idée de départ ? Une salle de spectacle en plein air, une programmation musicale de qualité et une entrée gratuite ». Les années passent, et le succès ne se dément pas. « Plusieurs centaines de personnes, à chaque concert », constate Boualem Amedjout, en charge de la programmation. De la convivialité, de la curiosité aussi, avec la découverte, le 31 août prochain, de Yelé : « L’association du didgéridoo et de la voix de Losso sera un moment unique », promet-il. Autre séquence, plus attendue, celle du 10 août avec Dan Gharibian : « Le chanteur, ex-guitariste du groupe Bratsch a tiré sa révérence en 2015 après 40 ans de poésie tzigane et de musique traditionnelle arménienne. Son aventure continue avec le guitariste Benoit Convert et l’accordéoniste Antoine Girard, gâchettes du jazz manouche qui se côtoient par ailleurs au sein des Doigts de l’homme. Ils devraient rassembler tous les amateurs de ces musiques ». Plus tard, le 7 septembre, Gari Grèu rappellera à beaucoup quelque chose : « Il s’agit d’un des tchatcheurs de Massilia Sound System, qu’on a pu apercevoir il y a quelques semaines à Couleurs urbaines », indique Boualem Amedjout. En occitan ou en français, la poésie chantée de Gari rassemblera les générations. Et que dire du bal de clôture, le 21 septembre ? « Un grand moment de valses, scottish, cercles circassiens, mazurkas langoureuses, polkas endiablées, sous l’égide de Diego Meymarian et Vincent Gaffet, musiciens du Tram des Balkans ». Rendez-vous est pris.