Des responsables d’associations et leurs personnels, soutenus par leurs adhérents et des élus de la majorité municipale, se sont rassemblés place Saint-Jean ce mardi 7 novembre, pour défendre des emplois subventionnés sans lesquels les structures associatives ne pourront plus remplir leur mission.
Ils étaient près d’une centaine ce mardi matin, place Saint-Jean à Berthe : des responsables du milieu associatif et leurs personnels, notamment en contrats aidés, des habitants, pour beaucoup adhérents de ces associations, et des élus de la majorité municipale… Tous venus pour dénoncer un gel des contrats aidés qui met à mal l’activité d’acteurs essentiels à la cohésion sociale.
En octobre dernier, un collectif d’associations (lire ici) s’était constitué pour alerter, notamment le préfet du Var et la députée Émilie Guérel (un courrier leur avait été adressé) sur les conséquences d’une telle mesure. C’est en effet tout un pan de l’action socio-éducative qui est remis en question, les associations n’ayant tout simplement pas les moyens de compenser la part du financement de l’État. Or, moins de financement, c’est moins d’intervenants sur le terrain. Moins d’intervenants, c’est moins d’actions. Et moins d’actions, c’est moins de subventions… Bref, le cercle est tout sauf vertueux.
Certes, le gouvernement a annoncé le mois dernier (lire ici), qu’il ferait machine arrière en ce qui concerne les contrats d’accompagnement à l’emploi dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), un recul qui pourrait être confirmé aux membres du collectif d’associations seynoises demain mercredi 8 novembre, en Préfecture du Var à Toulon, où une délégation sera reçue. Mais quand bien même il s’agit d’une avancée, les associations pourront difficilement se satisfaire, pour fonctionner au moins comme aujourd’hui (avec des subventions chaque année un peu plus rabotées) d’un champ réduit aux QPV (Berthe et le centre-ville à La Seyne).