Expert en lutte et adepte des sports de combat, Mohamed veut profiter de l’organisation des championnats de France de sambo à Baquet le 12 mars pour ouvrir une nouvelle section.
Lorsqu’on évoque la lutte à La Seyne, tous les regards se tournent vers Mohamed Abaïed et son ami Morad Yacoub. Les deux hommes ont créé la seule association de lutte locale il y a une dizaine d’années, via le CSMS, avant de voler de leurs propres ailes depuis 2015 avec l’Olympique Lutte Seynois. Un club qui n’a cessé de grandir pour être désormais considéré comme une référence sur l’échiquier régional, avec de jeunes lutteurs tous formés sous les ordres de « Momo », 41 ans, le patron du sportif depuis les débuts en 2005. « Avant de faire de la lutte ma spécialité, je suis passé par le foot, l’athlétisme, la boxe et le judo, raconte-t-il. Mais j’ai également touché au karaté ou à la boxe thaï. J’ai toujours aimé les sports de combat en général. Mais la lutte est devenue une véritable passion depuis l’âge de 23 ans. J’ai passé tous mes diplômes afin de pouvoir l’enseigner au niveau associatif ». Avec plus de cent licenciés, l’Olympique Lutte Seynois a pour ambition de se développer. Sambo sportif. En plus de la lutte, le club souhaite ouvrir de nouvelles sections, notamment le sambo sportif et le sambo combat. « Le premier est un mélange de lutte traditionnelle avec du judo. Le second est la même chose avec des sports de percussion en supplément. On veut se servir des championnats de France qui auront lieu le 12 mars à La Seyne pour rebondir au niveau local en créant une section officielle de Sambo d’ici la fin de l’année. Je suis d’ailleurs en train de suivre des formations pour améliorer mon niveau d’enseignement ». La salle Baquet accueille en effet le samedi 12 mars les cent meilleurs athlètes de sambo combat venus de la France entière.