Finale du premier concours d’éloquence à la Seyne !

Le Casino Joa a accueilli, le vendredi 6 mars, la finale de la première édition du concours d’éloquence, organisée par Le Pôle “L’Art de Dire”. Huit élèves du lycée Langevin, de l’Institut Sainte-Marie et du lycée Costebelle de Hyères se sont affrontés en deux manches.

“Réussir sa vie”, “Un avocat peut-il tout défendre?”, “Toute vérité est-elle bonne à dire?”, “Dépend-il de nous d’être heureux?”, “Le Père Noël est-il une ordure?”, “En faut-il peu pour être heureux?”, “Toutes les femmes doivent-elles être féminines?”. Ces sujets ont inauguré la journée de finale de premier concours d’éloquence. Cyrille Elslander, directeur adjoint du Pôle et directeur de la Saison Gatti, nous explique l’origine de ce concours et comment il est arrivé jusqu’à la Seyne : “C’est un phénomène de mode depuis les films “A Voix Haute” ou encore “Le Brio”. Il y a aussi eu le livre de Bertrand Périer, “La parole est un sport de combat”. Ce concours défend la prise de parole des élèves. Mais aussi de se lancer dans l’art oratoire. Ça va leur permettre de structurer leur pensée et de les aider à se dépasser.”

Océane Torres, 17 ans, élève en première HLP à l’Institut Sainte-Marie, est enthousiaste : “Je me suis rendue compte que je n’étais pas si timide que ça”. On la voit entrer sur scène en sautant et en chantant “Vive le Vent” afin de disserter sur “Le Père Noël est-il une ordure?”. Elle et 8 autres jeunes ont présenté chacun leur tour le sujet, avant de se confronter l’un à l’autre lors des deux manches. Eloïse Mazzolini et Angèle Goudouneche, du lycée Langevin, participent à deux à l’aventure : “C’est éprouvant. Mais ça procure une bonne adrénaline ! Nos professeurs nous ont bien motivés. Il y a beaucoup de concurrents, ils sont tous très forts, même si on ne gagne pas je serai contente!”

La deuxième manche a débuté l’après-midi avec quatre finalistes : Samuel Delengaigne, Kenzo Youcef et Tom Fogliani, du Lycée Costebelle et Carla Renaudin, qui avait présenté le sujet “Un avocat peut-il tout défendre?” lycéenne à l’Institut Sainte Marie.

Sur deux sujets tirés au sort : “Peut-on vouloir l’impossible ?” et “Le coup de foudre est-il mortel?”, chacun a débattu, en étant pour ou contre, l’un après l’autre pendant cinq minutes. A 16h, le jury a délibéré pour remettre le prix du Grand Jury à Carla Renaudin, première HLP à l’Institut Sainte-Marie et les élèves présents dans la salle ont aussi pu voter pour Eryka Hubert, première en HLP du lycée Langevin, l’oratrice qui les a le plus convaincus.

Sophie Defranchi