Crise sanitaire : « Soutenir nos partenaires »

Au regard des pertes financières qui affectent le Casino Joa, madame le maire Nathalie Bicais entend « trouver un accord gagnant-gagnant » avec l’établissement de jeux, lié à la Ville par Délégation de service public.

Avec une activité en pointillé depuis mi-mars dernier, au rythme des confinements et couvre-feux, le casino Joa subit forcément les conséquences économiques de la crise sanitaire. « 95 salariés sont en chômage partiel, le chiffre d’affaires de 2020 a baissé de 40%, mais les charges restent importantes », indique son directeur, Dylan Peyras. Une situation qui a en outre des répercussions sur les finances de la Ville, puisque le groupe Joa en est le délégataire de service public pour l’exploitation de l’établissement de jeux. A ce titre, le contrat prévoit le versement, chaque année, de 15% de son chiffre d’affaires, soit environ 2 millions d’euros dont la commune sera par conséquent privée. « Le manque à gagner est important et nous devons soutenir un partenaire. Il est donc essentiel d’instaurer un dialogue pour qu’on arrive à trouver un accord gagnant-gagnant », annonce madame le maire. Nathalie Bicais envisage notamment de « geler la dette (78 000 euros pour 2020) » : « Nous sommes en négociations par rapport à ce qui pourrait être proposé en termes de prestations. Car, au-delà des jeux, rappelle-t-elle, beaucoup d’événements sont organisés ici, et ça nous intéresse beaucoup. » Elle pense notamment au retour des séances de cinéma dans la salle de spectacle du casino et reste convaincue que « la culture est un support énorme pour développer La Seyne ».

En photo : Madame le maire Nathalie Bicais au côté de Dylan Peyras, directeur du casino Joa 

Camping Huttopia : « Nous avons fait un geste »

« Le contexte est très compliqué, le projet est magnifique, il faut qu’il tienne suffisamment longtemps », réagit madame le maire Nathalie Bicais à propos de l’éco-camping Huttopia de Janas, qui a ouvert en 2019, également exploité en délégation de service public. « Nous avons fait un geste », précise Nathalie Bicais. A savoir, l’allègement de la redevance fixe (ramenée à moitié, soit à 72000 euros), adopté lors du conseil municipal du 18 janvier.