Contrat local de santé : « La prévention, ce bel outil »

Mercredi 27 février 2019, la Ville de La Seyne-sur-Mer, l’Agence régionale de santé ARS PACA et la Préfecture du Var ont reconduit le Contrat local de santé signé en 2015.

« Plus que d’autres, nos concitoyens ont besoin de ce dispositif partenarial. Il s’agit d’un bel outil de prévention sanitaire ». Malgré les contraintes budgétaires, le maire, Marc Vuillemot, tient à poursuivre l’exercice de cette compétence, non obligatoire. « Des années 50 aux années 90, La Seyne a toujours assumé ce volet via son centre médico social. Aujourd’hui, on est passé à la sensibilisation et à la mise en réseau », rappelle-t-il. Un dispositif loin d’être négligeable, puisque 10% des habitants en bénéficient : « Malgré une bonne offre de soins, les Seynois affichent une prévalence de 20% de pathologies cardiaques ou de diabètes de type II », souligne Olivier Andrau, conseiller municipal délégué à la promotion de la santé. La prévention demeure donc indispensable : « Du Plan canicule à la prévention des cancers du sein et colorectal, en passant par la vaccination, dès qu’une action touche au moins une personne, c’est bénéfique », insiste-t-il.

« Cette conviction et ces valeurs, nous les partageons », assure Sébastien Debeaumont, délégué de l’ARS PACA. « Depuis 2015, le Contrat local de santé mentale ou la maison de la santé Caduceus ont été menés à bien. Aujourd’hui, on souhaite élargir ces actions à la couverture vaccinale et au sport santé. Vous êtes sur le terrain, au plus près des besoins », indique-t-il. Des domaines où la Ville, pionnière, s’illustre depuis longtemps via son service Hygiène et santé, ses séances socio-sports ou ses ateliers santé seniors. « Un forum sport santé exposera prochainement toutes ces actions », conclut Françoise Aubry, responsable du service santé solidarité.

gwendal.audran@la-seyne.fr

« L’Etat lance des dispositifs …sans moyens derrière »

En présence de la Déléguée du Préfet du Var et du délégué de l’Agence Régionale de Santé PACA, Marc Vuillemot a souligné un paradoxe : « L’Etat impulse des dispositifs tout en demandant aux communes de ne pas dépenser plus (NDLR : le pacte de Cahors interdit aux communes dont le budget est supérieur à 60 millions d’euros d’augmenter de plus de 1,2 % leur budget de fonctionnement) ». Et le maire de rappeler la hausse régulière des coûts de l’énergie : « Par exemple, notre cuisine centrale, facteur d’équilibre alimentaire, a besoin de gaz et d’électricité pour ses plats, d’essence pour ses livraisons. Or le coût de cette logistique croît régulièrement ».