Le 1er décembre dernier, un protocole mairie-entreprises «400 emplois pour Bois Sacré» était signé, en prélude à la convention tripartite qui sera actée, d’ici quelques semaines, entre Pôle Emploi, l’Etat et la Ville.
L’ensemble immobilier, qui doit voir le jour sur la friche des anciens terrains Total et permettre la création et le maintien de 400 emplois, semble être sur les bons rails. En émettant des réserves dans le permis de construire, la Ville a obtenu la réduction de la surface constructible. Ainsi, sur 60 240 m2, seulement 19 % de la superficie seront dédiés à la construction, soit 11 504 m2. La surface de circulations, quant à elle, représentera 18 % (10 949 m2) et les 63 % restants, seront destinés aux espaces verts. Le projet Bois Sacré, composé de huit corps de bâtiments, comprend 257 logements collectifs en accession libre, 87 en accession sociale, 8 villas à énergie passive, un jardin partagé de 5 000 m2, véritable lieu de convivialité accessible à tous, et 1 450 m2 de locaux d’activité dont une crèche.
Objectif, mobiliser l’emploi local.
Quand le chantier entrera dans sa phase de recrutement, Pôle Emploi recevra toutes les offres et les centralisera : «Nous travaillerons main dans la main avec la MIAJ afin de mettre les offres de services en commun», explique Francis Ferrier, directeur de l’agence Pôle Emploi de La Seyne. Sont prévus, 120 postes pour la conception du projet et 280 emplois directs, sur le chantier. Parmi eux, 30 % seront de nouveaux métiers créés tels, coffreurs-bancheurs, maçons de finition, charpentiers-façadiers, plombiers, climatiseurs, menuisiers, peintres… Sur ces 400 emplois, s’ajouteront ceux induits par le projet lui-même (restauration, transport, commerce…) Pour Marc Pietri, PDG de Constructa, «la question de l’emploi est fondamentale. Nous privilégions les emplois d’avenir, les emplois francs et les contrats d’alternance en vue de parcours qualifiants». A noter que les emplois d’insertion représenteront 5 % des heures travaillées du gros œuvre.