Ville et Banlieue : Marc Vuillemot rencontre ce lundi Emmanuel Macron

Le maire, Marc Vuillemot, président de l’association Ville et Banlieue, doit rencontrer le Président de la République, Emmanuel Macron à Paris ce lundi 13 novembre à 13 heures. L’occasion de relayer auprès du chef de l’Etat les principales revendications de l’appel de Grigny et les problématiques qui en découlent pour les Seynois.

« Les quartiers prioritaires portent en eux les solutions aux problèmes actuels de logement, d’emploi, de création d’entreprises, d’égalité homme-femme, de prévention de la radicalisation. Leur avenir conditionne celui du pays ». Le président de l’association Ville et banlieue, le maire Marc Vuillemot, entend porter ce message au chef de l’Etat. « Car depuis cet été, le gouvernement a pris des mesures fort inquiétantes pour l’avenir des quartiers ». Suppression par décret de 46,5 millions d’euros d’aides aux associations des quartiers populaires, disparition des CAE (Contrat d’accompagnement dans l’emploi) contre laquelle manifestaient dernièrement plusieurs associations seynoises et six-fournaises, injonction aux offices publics HLM de baisser de 50 à 60 euros leurs loyers pour compenser la baisse des APL (Aides personnalisées au logement), le maire rappelle que « près de 20 000 Seynois sont directement impactés par ces mesures ». Déjà, le ministre de la cohésion des territoires, Jacques Mézard, a annoncé le maintien des CAE pour les publics des quartiers prioritaires. « Mais sans précision quant à la date et aux bénéficiaires, associatifs ou services publics ». De même, le secrétaire d’Etat à la politique de la Ville a annoncé la sanctuarisation des contrats de ville sur leur montant de 2017. « Mais rien concernant la problématique des APL, qui conditionne la survie de notre office TSH ». Marc Vuillemot évoquera également le dossier de la clinique mutualiste Malartic, seule à ne pas pratiquer de dépassements d’honoraires entre La Beaucaire, la Florane et Berthe : « Je suis sans nouvelle de la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, malgré un courrier envoyé mi-octobre. Or il s’agit d’un sujet de mobilisation populaire, face aux démolisseurs administratifs de l’Agence régionale de Santé. Les Seynois n’ont pas oublié la disparition de leur maternité et de tous les services qui en dépendaient ».

gwendal.audran@la-seyne.fr

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