La direction de Joa avait choisi le 7, chiffre porte-bonheur au casino, pour ouvrir ses portes. Bingo : 2861 entrées aux jeux ont été comptabilisées ! Du jamais vu.
C’est une première chez Joa. Mieux, un record selon la direction, car jamais lors d’une ouverture, on n’avait enregistré autant d’entrées aux jeux. Rien d’étonnant à cela, au vu de la foule nombreuse, qui dès 13 h 30, ce jeudi 7 janvier, patiente sur le parvis, en attendant de découvrir ce casino »nouvelle génération ». A 13 h 45, Laurent Lassiaz, président du directoire de Joa et Dylan Peyras, directeur du casino de La Seyne, invitent le maire, Marc Vuillemot, à couper le fameux ruban rouge avec eux. Après quelques mots de bienvenue, les portes s’ouvrent pour laisser passer clients et visiteurs, chaleureusement applaudis par toute l’équipe Joa. Six ans après le lancement du projet, initié en juin 2009, et après bien des vicissitudes, le casino de La Seyne est bel et bien là ! Pour le maire, Marc Vuillemot, «c’est l’aboutissement de quelque chose que nous avons engagé au début du mandat précédent. Aujourd’hui, nous avons un espace pas seulement de jeux, mais de vie. Et puis, volet non négligeable, cela représente un certain pourcentage des recettes, qui vont renflouer le budget communal». En 2015, le casino provisoire a rapporté à la Ville 800 000 euros, soit 10 % de son chiffre d’affaires. Le casino définitif, lui, devrait rapporter un million d’euros, soit 15 % du C.A annuel. (Voir ci-dessous, la vidéo de l’ouverture du casino et l’interview intégrale du maire, Marc Vuillemot).
A l’assaut des machines
A 14 h, sans une minute de retard sur l’horaire prévu, le casino ouvre ses portes, dans un joyeux brouhaha. A l’intérieur de l’immense salle de 1000 m2 située au premier étage, l’effervescence règne et les 150 machines à sous sont prises ! Devant chacune d’entre-elles, on fait la queue pour pouvoir jouer. La veille, dans la nuit, 81 machines ont quitté le site des Sablettes pour rejoindre les 69 nouvelles, installées dans le casino définitif. Une deuxième nuit blanche pour Dylan Peyras, qui coordonnait le déménagement (voir ci-dessous la vidéo) heureux, malgré la fatigue, de cette nouvelle aventure : «C’est le clap de fin pour Les Sablettes. Nous devions y rester deux ans et cela a pris plus de temps puisque nous sommes restés 3 ans et demi. Mais aujourd’hui, quand on voit l’ouvrage sur lequel on va, un site exceptionnel, pour nous, pour Joa, pour La Seyne, nous sommes très heureux d’être les patrons de cette boutique-là». La salle de jeux, avec sa magnifique vue panoramique à 360° sur la rade, et sa luminosité, a été pensée pour satisfaire tous les joueurs, du débutant au plus averti. Les machines à sous, dernière génération, côtoient les jeux de tables traditionnels et électroniques. Certaines sont des exclusivités mondiales comme la très prisée et imposante »Game of Thrones » inspirée de la série TV, sur laquelle on peut jouer à deux. Dans le patio extérieur, situé au centre et destiné aux fumeurs, Patrick attend sa machine qu’il a prêtée à un autre joueur pendant une heure : «Aujourd’hui, il y a beaucoup de monde et il faut qu’on s’organise si on veut jouer».
Hommage aux chantiers navals
En plein cœur du site historique des anciens chantiers, entre le parc de la Navale et l’esplanade Marine, le bâtiment respecte la logique géométrique du lieu et revisite de façon élégante, le passé. A l’intérieur, photographies de l’atelier Marius Bar, maquettes de bateaux et découpages de Stéphanie Miguet, rappellent sans cesse la construction navale.Troisième du groupe Joa qui possède 22 casinos répartis sur le territoire, l’établissement se distingue des autres par sa clarté et sa transparence. Mais pas seulement : ce complexe de jeux et de loisirs, unique dans la région, s’étend sur 5000 m2. Seule, la moitié de la surface est dédiée aux jeux. Le reste est une véritable plateforme de loisirs et de divertissements, où restaurants, bar lounge, salles de spectacle et d’exposition sont accessibles à tous. Véritable navire amiral du groupe Joa, c’est également, de l’avis de tous, le plus beau casino. «C’est superbe, sobre, distingué, design», s’exclame une cliente qui découvre le lieu.
Changer le regard des gens
Fini »les hangars à machines à sous », ici on affiche une architecture différente pour se distinguer des autres, car l’ambition du groupe, troisième opérateur français, est claire : «Nous ne voulons pas devenir le deuxième, ni même le premier, mais simplement changer le regard des gens sur l’univers du casino. De plus en plus de personnes consomment le casino comme une destination de loisirs», explique le président du directoire de Joa, Laurent Lassiaz. Désormais, on se rend au casino pour danser, dîner, prendre un verre avec des copains après le travail, voir un match et… jouer. Surtout, on vient d’un périmètre plus large, qui est passé de 30 à 40 minutes de trajet en moyenne à 1 h ou 1 h 30. Le samedi et le dimanche, les familles y restent entre 4 et 6 heures. Au 4ème étage, les deux restaurants offrent une vue panoramique sur la rade, imprenable : «Le Comptoir Joa- Bistrot moderne» et le «360°» restaurant semi-gastronomique. Au 2ème étage, le bar lounge, un bar recto-verso, destiné d’un côté aux joueurs et de l’autre, aux non joueurs. Sur place, de nombreux écrans retransmettent des évènements sportifs. «Nous sommes également partenaires du RCT et lors de la diffusion des matchs sur écran géant, on pourra parier», explique Dylan Peyras. Au rez-de-chaussée, la salle de spectacle peut contenir 500 places assises et accueillir jusqu’à 1200 personnes debout. La programmation est variée et destinée à tous publics. A l’affiche de la saison 2016, plus d’une quinzaine de spectacles (concerts, humour, théâtre et cabaret). Dans la salle d’exposition, on peut admirer en ce moment-même, les tableaux de l’artiste Gil Fréchet.
Une croissance en hausse
La loi anti-tabac de 2008 a fait chûter l’activité des casinos : « Notre chiffre d’affaires a baissé de 15 % depuis cette date, mais l’an dernier, pour la première fois, on a enregistré une augmentation dans les entrées, de 9,5 %. C’est une croissance qui correspond à l’air du temps», analyse Laurent Lassiaz. Le casino provisoire, exploité pendant 3 ans et demi aux Sablettes, a accueilli 500 000 personnes, avec une moyenne annuelle de 150 000, sur une surface de 600 m2 . Avec ses 5000 m2, le casino de La Seyne a la capacité d’en accueillir le double, selon l’objectif fixé : «Nous visons les 300 000 entrées, ce qui est tout à fait raisonnable pour un casino comme celui-là», précise Dylan Peyras, le directeur du casino. «Notre groupe est le plus orienté »digital » sur le marché français. Les gens votent avec leurs pieds, s’ils viennent et reviennent chez vous, c’est que ça leur correspond», ajoute Laurent Lassiaz. Pour le maire, Marc Vuillemot, le casino participe à la redynamisation d’un site en pleine rénovation : «C’est l’un des maillons d’une chaîne, comme l’atelier mécanique pour lequel le permis de construire va être déposé la semaine prochaine, pour un début des travaux à la rentrée (à lire dans le prochain magazine du Seynois) et Monaco Marine, qui ne va pas tarder à s’installer». En attendant, dans la salle des machines à sous, l’activité bat son plein. Est-ce dû au lieu, ouvert sur l’extérieur ou à la luminosité ambiante, mais les gens engagent volontiers le dialogue, comme pour faire écho à la devise de Platon : «On peut en savoir plus sur quelqu’un en une heure de jeu, qu’en une année de conversation»…
Joa casino de la Seyne
Facebook
Parc de la Navale,
340, cours Toussaint Merle
Ouvert 7j/7 de 10h à 3h
Informations et contact
Alicia Dye : 04 94 29 16 67